Cristofori 1700 Italie : premier « Grave cembalo con piano et forte » : cordes frappées et non pincées.

Marius 1716 France (académie des sciences) conception, mais pas production.

Schroeter 1717 Allemagne étudie Marius et Cristofori : rencontre Silbermann

Silbermann 1732 Allemagne (/ modèleMarius : le marteau est asservi à la touche par un poussoir

1745 1° fabrique à Dresde(/ modèle Cristofori : pilote à échappement qui libère le marteau de la touche).

1745 FJ Spath autrichien a 31 ans ; Mozart appréciera ses instruments.

1750 JS Bach meurt après avoir reconnu le piano-forte de Silbermann modèle Cristofori

1753 G Silbermann meurt et Zumpe, Mason et Stein partent sur Paris sans succès.

Mason 1755 revient en Angleterre : pianos à forme de virginal, dits « square » ( --> piano « carré » en France) ; mécanique/modèle Schroeter dérivé de Marius

Zumpe 1760 allemand d’origine part aussi s’installer en Angleterre

mécanique/modèle Schroeter dérivé de Marius)

1767 en Angleterre : 1° audition publique de piano forte

1768 Sébastien Erard, Strasbourgeois âgé de 16 ans, se place chez un facteur de clavecins, à Paris.

1769 Broadwood (écossais)succède à Burckart en Angleterre.

1771 Broadwood construit son 1° piano-forte

1773 J.A Stein établit les principes de la mécanique de Vienne à Augsburg; après avoir adopté le principe de Marius, il l’a abandonné pour sa mécanique à échappement sans chevalet, marteau sur la touche, dite de Vienne.

1776 Erard 1° carré de 5.5octaves aidé par son frère Jean-Baptiste.

1776 Schroeder en Russie commence.

1777 2 facteurs de piano-forte en France : recensés officiellement (il y en a plus).

1777 Mozart découvre et apprécie le piano de Stein

1778 Burckart facteur de clavecin, fonde avec Zumpe la 1° fabrique de piano forte en Angleterre

La vogue du piano-forte s’étendit d’Angleterre en France et surtout en Amérique. France timide.

1779 3 facteurs de pianos-forte en France recensés officiellement

1780 Nanette Stein et Streicher, viennent travailler avec leur père à Augsbourg

1783 Broadwwod, Stodart,Americus-Backer, mettent au point la mécanique dite anglaise avec doigt d’échappement près de l’axe ; différent du poussoir loin de l’axe.

1783 8 facteurs français recensés officiellement.

1785 S. Erard peut s’installer officiellement, avec l’appui du roi, facteur de pianos-Forte

1786 S.Erard part en Angleterre fonder sa succursale. Jean-Baptiste reste.

1787 Taskin le célèbre facteur de clavecins se met à construire des pianos forte.

1788 Bury USA met pour la I° fois des feutre sur les marteaux

1789 15 facteurs français. Prise de la Bastille.

1790 Crehore à Milton (USA) avec Babcook & Osborn monte sa maison.

1792 Mort de JA Stein ;

1794 JA Ibach à Osnabrück

1794 Broadwood 6 octaves

1796 S Erard revient à Paris : 1° grand piano en forme de clavecin vu à Paris ; en effet ,jusque là tous les pianos venant en majorité d’Angleterre étaient carrés ».

1796 Schiedmayer à Nuremberg

1800 La France est toujours au stade artisanal de production

1800 Collard & Clementi à Londres

1800 Muller à Vienne et Hawkins USA : premiers pianos droits

1800 Hillebrand à Nantes : cordes croisées

1802 Nanette (Stein) épouse Streicher et fonde sa maison séparée de Stein : Stein- Streicher

1805 Petzold à Paris : système de réglage mise sous le nez

1807 Ignace Pleyel autrichien et Kalkbrenner à Paris, tous deux concertistes, fondent Pleyel

1808 Erard agrafes métalliques

1809 Pleyel accueille H Pape (origine allemand)

1810 Babcook succède à Crehore

1810 Herrburger Brooks à Londres : premier fabricant de mécaniques.

1811 C. Graaf à Vienne

1811 Vornum en Angleterre : étouffoirs à baïllonette (repris par Pleyel)

1811 Chappel

1811 Harpe à double mouvement d’Erard

1815 Osborn accueille Chickering dans sa fabrique

1818 H. Pape s’installe à Paris

1819 Joseph Klein à Burbach ; il viendra plus tard s’installer à Paris.

1820 Prestell à Strasbourg

1821 30 facteurs de pianos français recensés

1821 S Erard : brevet du double échappement déposé par son neveu Pierre en Angleterre

1822 renforts métalliques : Erard, Pleyel, Petzold, … on les rencontrera --> 1900 parallèlement aux cadres en fonte pleine.

1823 S Erard : brevet du double échappement déposé par son neveu Pierre en France

Premiers barrages métalliques au dessus du plan de cordes

1825 Babcook à Boston : brevet fonte pleine ; repris tout de suite par tout le monde

1826 Pape : dépose un brevet pour des marteaux garnis de feutre.

1826 Mort de Jean-Baptiste Erard frère de Sébastien

1827 Roller et Blanchet : pianos avec ouverture comme une armoire

1827 J.E. Wetzels

1827 J.B.Cluesmann

1828 Gibaut et Mercier : cylindre

1828 Souffleto

1828 Conrad Bösendorfer à Vienne

1830 Samuel Wirth à Lyon

1830 Jean-Louis Boisselot à Marseille

1830 Pierre Hyacynthe Mangeot

1830 Etesse à Tours

1830 essor du piano droit

1831 Mort de Sébastien Erard : reprise de la maison par son neveu JB Pierre Orphée

1831 Mort d’Ignace Pleyel

1831 Kriegelstein s’installe en France

1832 Chopin joue chez Pleyel

1834 Pierre Erard : double échapp amélioré et mise au point mécanique à lames

1834 Camille Pleyel prend la direction de la maison adoptant les baïllonnettes

de Vornum

1834 Usine de cordes en acier doux de Webster à Birmingham.

1835 Thurmer en Saxe à Meissen

1835 Montal aveugle ; livre ; revendique l’invention de la pédale tonale.

1835 Jacob Pierre et Jean Louis Emile Mussard (Suisse)

1835 Henry Engelhardt Steinweg

1837 75 facteurs de pianos français

1838 Inauguration de la salle Pleyel

1839 Henri Herz s’installe : marque « Herz »

1839 Burckardt chevilles argentées

1839 Alphonse Philippe Alfred Blondel

1840 Amédée Thibout ( a travaillé chez Pape)

1842 Gehrling après De Rhoden : mécanicien

Renaudin à Provins : claviste

1842 Karl Sauter à Spaichingen

1843 Jean-Denis Bord en France

1843 Malmsjo en Suède

1843 Piano pédalier de Louis Dchone à Leipzig ( pour Schumann, Mendelsohn)

1844 Aucher

1844 Schwander s’installe en fabricant de mécaniques à Paris

1845 Rönisch à Dresde

1845 180 facteurs de pianos français

1846 Frédéric Ekcké

1847 Jean-Gabriel Gaveau

1848 Staub

1848 Chopin joue pour la dernière fois à Pleyel

Mécanique droits Erard : adoptées par : Staub, Souffleto, Kriegelstein, Gaveau

Mécaniques droits Pleyel : adoptées par : Boisselot, Aucher, Elcké, H Herz

1849 Mathusek invente une machine à regarnir les marteaux

1849 Seiler à Kitzinger

1850 Haegele dans le Wurtenberg

1851 HE Steinweg et son fils Charles aux USA

1851 Feurich Leipzig

1852 Les 2 mécanique à lames et à baïonnettes sont universellement utilisées.

1852 Steingraber

1853 Bechstein

1853 Blüthner

1853 Steinweg devient Steinway à New-York

1855 Mort de Pierre Erard

1855 Mort de Camille Pleyel ; direction Wolf --> « Pleyel-Wolf »

1858 Grotrian-Steinweg avec Théodore Steinweg et Grotrian associés.

1858 Kaps

1859 Förster à Lobau

1863 Philippe Henri Herz (neveu)

1864 Pfeiffer

1864 Petrof

1864 Sauter

1864 Seiler

1867 Pleyel choisit les cordes Poelmann après concours

1880 Steinway Hambourg

1882 Renner

1885 Wilhelm Schimmel

1887 Yamaha

1887 Mort de Wolf, Lyon lui succède ( ingénieur : ses calculs de cordes améliorent la sonorité)

1888 Henri Herz meurt (créateur du chevalet et ressort employés par Steinway) ; ses pianos sont fabriqués par Ruch et marqués « Henri Herz »

1895 Votey aux USA : piano-la ; suite avec le player-piano

1904 W. Hoffmann à Berlin

1927 Kaway

1958 Euterpe : Haegele, W.Hoffmann, Feurich, s’associent sous ce nom.

1960 Fusion de Gaveau et Erard

1961 Cessation de Pleyel

1965 Cessation de Gaveau-Erard, pour devenir « Les Grandes Marques Réunies » avec Gaveau, Erard pleyel

1970 Cessation de Gaveau-Erard-Pleyel

1971 Schimmel loue par bails de 9 ans renouvelables les noms Gaveau, Erard, Pleyel ( fabriqués à Braunschweig, ils ne diffèrent de Schimmel que par l’étiquette)

1971 Création de Rameau à Paris puis à Alès

1978 Fazioli

1987 Stephen Paulello

1998 Cessation de Herrburger Brooks

1998 Cessation de la location des noms Gaveau, Pleyel, Erard par Schimmel

1998 Rachat de la salle Pleyel par Hubert Martigny

2000 Rachat par H. Martigny de Pleyel, Gaveau, Erard « Manufacture française de pianos »

Seul le nom de Pleyel sera utilisé

2007 En Janvier 2007 Pleyel licencie à Alès ; 16 personnes seulement retravailleront à St Denis à Paris à la construction de pianos d’excellence.

 

Le Groupement des Marchands Techniciens Accordeurs de Pianos Rhône-Alpes a été créé en 1968 à l’initiative de Jean Bellier et Mario Pizzi, de Chambéry, qui souhaitaient sortir de l’isolement les professionnels du piano qui se fréquentaient très peu et se combattaient.

Ils pensaient que rassembler les gens dans une association locale pouvait réunir sur un plan plus consensuel tous les collègues ouverts à une collaboration et une ouverture, dans l’amitié et la connaissance des autres. Une association régionale permettant des contacts plus faciles qu’au plan national, pour mieux s’estimer en se connaissant. La lutte contre les grandes surfaces qui bradaient les prix était aussi l’un des buts. L’existence de l’AFARP au plan national était une motivation à une structure plus régionale évitant de lointains déplacements.

Les deux créateurs ont donc consulté et invité les commerçants et artisans de plusieurs départements et beaucoup ont adhéré immédiatement à ce projet, porté et soutenu par des gens de qualité de la profession, comme Raymond Dugas, de Lyon, Philippe Jeunier, de Mâcon et d’autres.

Le premier bureau fut constitué de Mario Pizzi comme président, Raymond Dugas vice président, des vice présidents délégués régionaux : Jeunier, Ezèque, Leclerc. Le secrétaire Jean Bellier et Delteil trésorier ont donc formé ce premier bureau. Les présidents après Mario Pizzi furent Philippe Jeunier, Guy Cautin, Pierre Macari, Patrick Blériot, Stéphane Godeux et actuellement Patrick Annett.

Une aide fut tout de suite apportée par des personnalités nationales, qui ont parrainé cette action, venant de l’AFARP ou d’EUROPIANO, comme M. Chenaud, M. Lovy, M. Sasso, Jacques Milloz, qui sont venus animer des mini-stages techniques au cours des assemblées générales. Ils voyaient aussi dans cet exemple Rhône-Alpes une amorce de ce qui pourrait être imité dans d’autres régions et constituer un vivier à l’AFARP.

Le Groupement a des buts non seulement d’harmonisation et de préservation de tarifs de prestations et de défense de la profession, mais aussi le développement des compétences de tous les membres et même des techniciens extérieurs. La qualité du travail des professionnels étant une sécurité pour les clients.

Les activités ont été au début de mettre à disposition des collègues des fournitures éditées par le Groupement, comme facturiers, contrats de location, cartes de garantie etc.

Depuis quelques années l’accent est beaucoup mis sur des stages de perfectionnement avec des intervenants de qualité. La liste est déjà longue de professionnels reconnus qui ont apporté un peu de leur savoir au profit des techniciens et donc des clients.

En 2008 Pierre Coing-Boyat écrivait : « L’écueil de ces journées de formation est le coût, car vu la diversité des statuts des accordeurs, il est difficile de faire entrer ces formations dans le cadre des chambres de métiers qui peuvent éventuellement subventionner ces recyclages. C’est pourquoi il est à souhaiter que le Centre du Mans puisse apporter une aide par la décentralisation de stages ». A ce jour en 2017 force est de constater que, si le Groupement Pianos Rhône-Alpes a eu un rôle déterminant dans l’élaboration des stages de formation continue, l’action conjuguée de l’ITEMM du Mans et d’EuroPiano France a résolu le problème du coût des stages et de leur décentralisation.

Avec bientôt quarante ans d’existence le Groupement montre que c’est une nécessité de mettre en commun difficultés et connaissances et de rester unis malgré des divergences normales.

GMTAP est devenu A-RP le 07 12 2005.